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  Voici le bilan que j'avais écrit après ma première saison :

" Bien que un peu lourde, Florès a montré qu'elle pouvait aller vite en régate. Je vais passer la peser dans un chantier naval cet hiver. Elle doit approcher les 300 kg en état de marche.

Le système de palan d'écoute fixé au puits donne toute satisfaction pour les ballades, mais on perd 10° de cap au près par rapport aux concurrents. Je vais donc installer une pantoire cet hiver, mais je garderai les poulies de l'autre système pour garder le choix.
Je vais aussi installer un système pour bloquer la barre dans n'importe quelle position (nav, cape, arrêt). En effet, en nav' solo ça devient vite presque indispensable. D'ailleurs j'ai hâte de tester la stabilité de route du bateau, barre amarrée, je pense qu'elle doit etre très bonne.

La dérive s'est bloquée à la suite d'une beachage un peu musclé, et seul le démontage de l'axe du puits (à flot ça se fait très bien) a permis de faire ressortir la dérive. Donc pas la peine de s'acharner sur la dérive quand elle est bloquée, il faut avoir une paire de clés dans le bateau.

Mon puits est en fait un peu trop étroit en raison du fait qu'il est un peu cintré. En effet, lors du collage des bancs latéraux, j'ai un peu trop mis en compression le puits sur les bancs (que j'aurais du plutôt soutenir avec des cales au moment du collage). Bon, il y a encore de la marge : il faudra éliminer les quelques coulures d'époxy qui me rayent la dérive et  raboter légèrement celle-ci.
L'époxy sur le manche de dérive n'a pas bien tenu, c'était à prévoir : l'époxy n'aime pas les U.V.

Mon antifouling n'était pas mis assez haut, et au bout de 3 mois à flot j'avais une trace de 5 cm au dessus de celui-ci. En effet, il faut compter avec le clapot. Les algues, ca ne les gêne pas d'être un peu à l'air.

Le système de vidange à travers le caisson ne donne pas toute satisfaction car la différence de niveau entre les 2 extrémités du tuyau est trop importante, ce système ne peut servir qu'à vider l'eau que quand elle dépasse le niveau du caisson (cara au sec sur une plage, ou sur la remorque par exemple) Donc le seau reste le meilleur moyen d'assécher le bateau. (Es-ce Tabarly ou Moitessier qui avait dit : "quel est le meilleur moyen d'assécher un bateau ? - Un seau dans les mains d'un marin affolé...") Certains préconisent de mettre une bonde au point déclive, à coté de la quille, mais je ne suis pas très chaud pour faire un trou à cet endroit.

Le safran Ag+ (Ag+ Paris, commande par correspondance) : pas terrible : la pelle n'est pas bien profilée, j'ai du rajouter des poulies et du bout pour faire un système de levage et de mise à l'eau efficace.

Quelques traces sur la peinture du capot à Tb, du coté où je jette et releve l'ancre. Je vais peut être mettre une protection. En ballade, dans la baie de Morlaix, quel plaisir de jeter l'ancre pour casser la croûte, se ballader sur Callot... Je trouve en fait que la ligne de mouillage, outre bien sur son rôle de sécurité, est un outil indispensable sur une cara en ballade, ce qui rapproche ce bateau du croiseur. J'ai mis Une ancre plate de 6 kg au bout de 7 m de chaine de 6, et 30 m de cablot de 10 et c'est parfait. Eviter le grappin qui a une mauvaise tenue.

Bon travaux d'hiver à tous !

Yves "
 


Date de création : 10/04/2017 16:12
Catégorie : - Construction Florès
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